— Bonjour, Morgane, et merci pour votre « j’aime » à l’article « J’en veux » : oui, ce qu’à une époque on jugeait comme de l’instabilité n’est qu’une volonté de s’en sortir, de l’ambition aussi (pour soi et pour les autres, surtout celle de ne pas stagner puis croupir. J’ai vu à votre profil que vous êtes allante : bravo !)
— Merci, Dadu.
Et avec plaisir pour le « j’aime » étant plus qu’honnête. Bonne soirée.
— Merci, Morgane, bonne soirée à vous aussi.
J’apprécie beaucoup vos mots "plus qu’honnête". Amicalement.
— J’aime saluer les bonnes choses, c’est appréciable. Désolée pour le temps de réponse. Bonne soirée à vous, Dadu.
— Merci, Morgane, c’est gentil. Il n’y a pas de délai sur le net, surtout quand il fait beau dehors ! J’essaie au contraire de réserver l’ordi pour l’automne-hiver, mais souvent, l’habitude est prise car on y a plaisir. Petit partage de la promenade de cet après-midi avec ma compagne : il est important de prendre l’air et nous nous aventurons toujours un peu…
— Je suis tout à fait d’accord avec vous ! Magnifique paysage, en effet, il faut profiter du beau temps, merci pour votre partage ! Je vous partage également une photo de Rennes-le-Château, où nous sommes allés ce jour avec mon compagnon. Ce fut merveilleux !
— Merci beaucoup, Morgane. En effet, magnifique paysage ! J’ai regardé sur internet : je voyage grâce à vous. Amicalement, Dadu
— Avec plaisir, c’est agréable de partager ! À bientôt.
— Merci, Morgane, oui cela fait du bien : un moment sur l’ordinateur dedans, au frais, un moment au soleil ou au chaud dehors, c’est un joli mois de mai.
— Oui, malgré les intempéries, quand il y a des journées ensoleillées, cela fait du bien !
— Vous aurez sans doute plus de chance en juin et nous moins…
— C’est possible. Vous êtes de quelle région ?
— Du Maine. Exactement de la Sarthe (72200), mais nous frôlons la douceur angevine (Angers est à 45 km, comme Le Mans).
— Ah oui, en effet, petite douceur ! :-) Je situe bien.
— Ce soir nos toutes premières gouttes d’eau depuis le 2 mai avec un semblant d’orage, ce n’est pas usuel. Vous êtes déjà venue par chez nous ?
— Non, du tout, mais je connais la région de par les on-dit. Nous, le beau temps dans l’Aude depuis quelques jours !
— J’ai vu l’altitude de 470 m, notre point culminant dans la Mayenne est à 417 m, cela se rapproche un peu du paysage que vous m’avez partagé, mais il y a plus de 100 km d’ici au mont des Avaloirs.
— Ah oui, cela fait beaucoup. Les montagnes font de très beaux paysages, en effet. J’apprécie beaucoup !
— Ne les quittez pas, sinon ce sont elles qui vous rappelleront.
— Oui, tout à fait ! Je suis accrochée à nos montagnes !!
— De mon côté, je ne pense pas que « j’irai revoir ma Normandie », les contraintes de la vie.
— Comment ça ?
— Oui, les ruisseaux de la Mayenne ne sont pas loin de la Normandie.
— Ah, d’accord. De temps en temps, il n’est pas mauvais de retourner aux sources…
— Oui, c’est ce que nous avons fait avec ma compagne : revoir un monument construit par mon grand-père en 1948.
À 70 ans de différence… la dame au centre sur la photo avait 12 ans à l’époque.
Les gens (Mayennais) que nous avions vus il y a 10 ans nous ont reçus comme si nous étions de leur famille alors que je me rappelais peu du monument. Ça fait bizarre d’être plongé dans 70 ans d’histoire par les deux personnes de gauche sur la photo. L’homme de gauche, Marc, nous a même parlé des chemins gaulois.
Ce monument sera peut-être détruit ou déplacé pour la construction d’une route quatre-voies, la roue tourne…
Les intérêts industriels…
— Waouh, belle photo et très beau monument ! Je suis sidérée cependant du fait que l’on efface un monument au profit d’une route. Un monument permettant la mémoire individuelle et collective. C’est malheureux et j’en suis désolée pour vous et votre grand-père et aussi pour votre famille. Je croise les doigts pour qu’il ne soit que déplacé et mis à l’abri quelque part où il ne subira pas les ravages du temps et de la société !
— Merci, Morgane, ne vous inquiétez pas, à mon sens, il est trop bien entretenu pour être détruit et près de la Normandie, on attache beaucoup d’importance à la mémoire. C’est vrai qu’il y a eu beaucoup de morts pour notre liberté face au nazisme et ce serait un peu fou de les mettre dans l’oubli, garantissant qu’il y aurait alors une autre guerre mondiale. Rassurez-vous, s’il y a moyen de construire une quatre-voies, il y a moyen de conserver ce monument, il peut juste être moins visible de la route, ou qui sait, encore plus visible ! Nous étions partis pour apporter la maquette de 70 ans (et quelques) du monument à madame la Maire d’Ernée. Je pense qu’elle doit être la première à connaître les valeurs françaises. Sans doute, d’après moi se rapprochera-t-il du centre-ville pour des commémorations plus marquantes. Pour moi, la suppression serait plus un affront à un grand-oncle décédé côté mère (un poilu) ou au grand-père de ma conjointe (son père, élevé à la DDASS, n’a pas connu ses parents) et donc, cela ne se fera pour moi pas. Voici la photo de la remise de la maquette : on ne le voit pas, une petite fille est présente, il restera dans cette mémoire et dans cette journée au minimum trois femmes pour deux hommes : si la femme est l’avenir de l’homme… C’est gagné !
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