Mon travail, en résumé, n’est pas d’avoir des j’aime mais d’être lisible par la plus grande masse en tant qu’écrivain. Mon art : moins j’ai de lectures, plus je dois prendre confiance en moi : JE ME DISTINGUE = JE SUIS D’AVANT-GARDE COMME PEUT L’AVOIR ÉTÉ UN TABLEAU DE GAINSBARRE, « mes chansons à succès, c’est pour la forme, pas pour moi, en fait, vraiment, donc pas pour mon art. » Qui vivra verra !
PS : en application de ce que j’écris, je reste authentique et ne fais pas de ceci un texte surfait pour les « like ». Il est fait pour donner de moi et qui l’aime le suive. Ce n’est pas un manuel, je n’ai pas et plus ce sens du sacrifice. Prenez-le comme un partage, un cadeau entre professionnels. Une publication papier mériterait développement, je ne suis qu’à m’exprimer sur l’outil numérique qu’est ce réseau pro. Je n’ai à vendre que mes livres-témoignage, pas de manuel de l’outil numérique.
— Paddy : « alors j’enlève le "like" et j’ajoute juste un commentaire pour dire que j’ai lu… Cela dit… a-t-on vraiment des amis sur FB ??? Une illusion. J’apprécie la matérialité de tes livres. L’objet crée une existence, la dématérialisation de l’écriture par ces vecteurs numériques liquéfie le monde dans une grande soupe informe d’inconnus sans lien. Un monde à la Matrix. Je reçois tes textes comme des lettres, comme aux siècles du romantisme, par-delà les distances, nous aurions pu avoir une longue conversation épistolaire. Je lis ce texte comme s’il n’était que pour moi, j’oublie le réseau LinkedIn, cela transperce, perfore, toute l’intimité d’une telle correspondance, je lis et te réponds sachant que d’autres peuvent lire, mais je le fais comme s’il n’y avait que nous deux, mais je pèse tous mes mots car je ne peux oublier que la lecture est publique, les feed-back apportent-ils alors vraiment un écho à l’auteur ? L’auteur peut-il vraiment savoir qu’il est lu ? Je crois qu’il ne faut pas perdre de vue que le numérique n’est qu’une illusion, que cela n’est qu’un outil à mettre au service de… comme ici il remplace la poste, le télégramme… mais ce n’est pas un but ni une fin. La condition de l’hominisation et de l’humanisation ne passe pas par cette virtualité. Or, c’est déjà presque trop tard pour se demander si le numérique est au service de… tant c’est déjà l’individu qui sert le numérique… à toi qui est si méfiant, garde raison face à cette virtualité. Je crois que l’auteur apprend sur l’impact de son travail quand celui devient œuvre, c’est-à-dire que d’autres s’en emparent, l’acquièrent, et cela au coût d’une transaction… »
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