Pierrot usait les voitures une à une, voire deux par deux

Pierrot, dernièrement, concernant sa future retraite, pourtant n’ayant que la cinquantaine, mais n’ayant cotisé qu’une vingtaine d’années majoritairement sur des petits salaires, était inquiet pour l’avenir.

Pierrot est en fait arrivé chez son père dépressif, dans la maison mitoyenne au musée que le septuagénaire animait en passionné, l’homme l’ayant bidouillé à sa retraite avec les moyens du bord dans l’atelier de sculpture de son propre père, un sculpteur taille direct (technique que je décrirai plus loin) en art sacré.

Il a atterri à la suite d’un CDI auquel il a dû renoncer, malgré, alors, un bon salaire, mais surtout de gros frais de déplacement.

Les déplacements étaient trop nombreux et trop longs : Le Mans-Charleroi le dimanche soir, Charleroi-La Louvière (Belgique) la semaine, et retour au Mans le vendredi soir, pour à nouveau quitter difficilement sa compagne dépressive en larmes le dimanche.

Tout cela l’a trop éprouvé, jusqu’à, durant une nouvelle prestation, ne pas pouvoir faire son travail chez PSA, incapable, trop tôt après une dépression, manquant de confiance en lui, de trouver l’allant pour demander de l’aide à ses collègues.

N’ayant pas fait son travail au bout d’un mois, il s’est laissé virer par son employeur, celui-ci prétendant ne pas avoir les épaules pour un arrêt maladie longue durée et Pierrot étant incapable de se battre seul, sachant qu’il aurait été accusé de faute professionnelle, la faute étant qu’il aurait dû renoncer à ce détachement à PSA, en pleine « mutation » de la Défense à Vélizy-Villacoublay, deux endroits dont l’aspect et la manière de travailler auront été très différents.

Son père a saisi l’aubaine. Le fils présent connaissait le mieux sa collection de jouets et pourrait la faire fructifier. Il l’a ménagé, au début, le sachant dépressif et lui trouvant un contrat aidé de deux ans, pouvant, d’une pierre deux coups, le rétribuer et lui prendre un loyer. Mais Pierrot, toujours sous antidépresseurs et voyant non pas qu’il ne pourrait se faire un salaire digne mais tout simplement qu’il toucherait un très petit revenu, investissait tout (prime pour l’emploi incluse), se considérant comme à son compte et non pas comme salarié d’une association, dont lui était le plus jeune et l’homme à tout faire. 


14 - Baigneur, dînette, poupée

Poupon celluloïd avec son trotteur.

Poupée tète porcelaine Eden-bébé 6-0 en boite

Lot de vêtements de poupée.

Ecole d'enfant. Dans l'état.

Big Jim dans sa boîte d'origine. On y joint Gi-Joe

Cuisine en fonte émaillée 32 x 19 cm avec trois accessoires. Manques.

Deux petits sujets en celluloïd communiant et communiante 9cm. Manque le cierge.

Poupée porcelaine taille 71. Accident aux pieds, un doigt de cassé. Chaussures d'origine. Manque perruque.

Bébé trois faces. Taille 26cm. Occasion.

Poupée tête mannequin 37 cm. F Gauthier. Marquée en creux taille 1. Corps tissu, mains porcelaine.

Poupée en bois. Taille 28cm. Accident aux pieds. Etat d'usage.

Poupon rhodoïde 40cm corps tissu. Membres un peu décolorés.

Poupon celluloïd. Yeux verts. Petit Colin. 42 1sur2. Bon état d'usage.

marque SNF

SNF de taille 20. type africain

SNF de taille 20. type africain

Baigneur celluloïde SNF. Dans l'état.

marque DEP

DEP tête porcelaine. Yeux sulfure. Oreilles percées. Corps articulé 60 cm. Taille 10.Très bel état d'usage.


 

Pierrot used cars one by one, even two by two

 

Pierrot, lately, was concerned about his future retirement, though only 50, but having only worked twenty years, the majority of which were low salaried, he worried about the future.         

 

            He had in fact arrived at his father’s in a state of depression, living in the house attached to the museum that was the passion of the 70-year old man. His father supplemented his retirement with the means available in the workshop of his own father, a capable sculptor of sacred art, which I’ll describe later.

 

 

 

              Pierrot landed here from a permanent position that he had given up, despite the good salary, because of the high cost of displacement. These displacements were too numerous and long: Le Mans-Charleroi on Sunday nights, Charleroi-La Louvière (Belgium) during the week, and the return to Le Mans on Friday nights, obliged to leave his companion depressed and in tears on Sunday again. All of that was difficult to the point of not being able to continue his work at PSA. It was too early after a depression and he lacked confidence in himself, and hadn’t enough drive to ask help from his colleagues. 

 

              Not having finished his work for an entire month, he was fired by his employer, who pretended not to have enough means for long-term sick leave and Pierrot was unable to fight alone, knowing he would be accused of professional impropriety. He should have given up his mission at PSA, and the transfer from La Défense to Vélizy-Villacoublay, two places with entirely different contexts and methods of working.

 

            His father seized the chance. The son knew more about the collection of toys and was able to make it profitable. He moved him in, knowing from the start he was depressive and finding for him a two-year contract which with one stone killed two birds – employing him and obtaining rent money. But Pierrot, always on antidepressants and not seeing that he could earn a decent salary, only that he could earn a very small income, invested everything (including his state employee benefit) considering himself his proper employer and not a salaried employee of an association, of which he was the youngest and handiest.

 

 

 

Pierrot usó los autos uno por uno o dos por dos.

 

Pierrot, últimamente, con respecto a su futuro retiro, aunque solo había cumplido los cincuenta años, pero había contribuido solo veinte años, principalmente con salarios bajos, estaba preocupado por ese futuro.

 

 

 

Pierrot llegó de hecho a casa del depresivo de su padre, en la casa contigua al museo que el septuagenario animaba apasionadamente, el hombre la había adornado durante su retiro con los medios que disponía en el taller de escultura de su propio padre, un escultor de piedra directo (técnica que describiré más adelante) en arte sacro.

 

Aterrizó allí como resultado de un CDI (contrato de duración indeterminada) que tuvo que abandonar, a pesar de entonces, un buen salario, pero especialmente grandes gastos de viaje.

 

 

 

Los viajes fueron demasiado numerosos y largos: Le Mans-Charleroi el domingo por la noche, Charleroi-La Louvière (Bélgica) la semana y regresaron a Le Mans el viernes por la noche para volver a dejar con dificultad a su compañera deprimida llorando el domingo.

 

 

 

Todo esto fue demasiado problema, hasta que, durante una nueva presentación, no poder hacer su trabajo en la empresa de autos PSA, incapaz, demasiado pronto después de una depresión, sin confianza en sí mismo, para encontrar la manera de pedir ayuda a sus colegas.

 

 

 

Sin haber hecho su trabajo después de un mes, se dejó despedir por su empleador, quien afirmó no tener las espaldas suficientes para pagar una enfermedad a largo plazo y Pierrot no pudo luchar solo, sabiendo que presuntamente fue culpable de mala conducta profesional, con la culpa de haber renunciado a esta adscripción al grupo PSA, en plena "mutación" de la Defensa en Velizy-Villacoublay, dos lugares cuya apariencia y forma de trabajar habrán sido muy diferentes.

 

 

 

 

 

Su padre tomó el trato. El hijo actual conocía mejor su colección de juguetes y podía hacerlo fructífero. Lo cuidó al principio, al saber que estaba deprimido y encontrándole un contrato de dos años, vio que podía matar dos pájaros de un tiro, pagarle y cobrarle un alquiler. Pero Pierrot, todavía con antidepresivos y viendo que no sólo no podía obtener un salario decente, sino simplemente que recibiría un ingreso muy pequeño, lo invirtió todo (prima para el empleo incluido), considerándose como a su propia cuenta y no como un empleado de una asociación, de la cual él era el más joven y además el manitas.

 

 Un italien à l'hôpital attendant que sa femme finisse d'accoucher. 

    Il y en a cinq, dit l'infirmière. 

     - Oh là là, dit l'Italien tout fier, j'ai un bon fusil ! 

  Et l’’infirmière : 

     - Vous devriez le nettoyer, les cinq sont noirs.